Une grille est dite symétrique lorsque les chiffres donnés sont répartis sur la grille de façon... symétrique, à des fins esthétiques la plupart du temps. Toutes sortes de symétries sont utilisées, mais la symétrie centrale s'est vite imposée comme la plus employée. Aujourd'hui sa popularité est telle que la non-symétricité d'une grille classique est souvent perçue comme une faiblesse de construction.
Dans le cas des variantes il devient possible de pousser plus avant la symétrie, en l'appliquant à la forme des régions d'un chaosudoku, ou à l'emplacement des cases colorées (All even or odd), etc. Naturellement, respecter à la lettre cette contrainte rend la création de la grille plus complexe, voire parfois impossible. Enfin, certaines règles s'accommodent mal de la symétrie, laquelle nuit alors à l'intérêt de la grille. Dans un tel cas, c'est faire preuve de raison que de savoir renoncer à cette "touche esthétique" !
Mais l'esthétique ne s'arrête pas à la symétrie. Il peut être intéressant de délaisser celle-ci dans le but d'insérer dans la grille un dessin ; par exemple en agençant les chiffres donnés de manière à former une ou plusieurs lettres. On a ainsi de plus en plus fréquemment recours à cette méthode lors de tournois nationaux ; lors du championnat 2010 de République Tchèque, l'auteur des grilles (Thomas Snyder, qui s'est fait une spécialité de construire des grilles "artistiques") avait glissé dans plusieurs d'entre elles les lettres CZ (Czech Republic). Toute la difficulté et l'intérêt de la manoeuvre résident alors dans le fait d'obtenir des grilles dont la qualité esthétique n'est pas nuisible au volet technique.
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